Thaïlande, on y revient...

Entrer et sortir de Thaïlande est vraiment très facile.

dimanche 23 mai 2010


Entrer et sortir de Thaïlande est vraiment très facile. Ainsi on peut y faire de cours séjours de quinze jours. C’est ce que nous avions fait entre le Cambodge et le Laos. Trois fois quinze jours et même pas le temps de faire des mises à jour du site. Le temps file trop vite...

Voici donc quelques petits flashs back.

Nous sommes sortis par Poipet, du Cambodge pour en contourner le nord qui ne permet pas de renter au Laos. Si, dans les esprits de tous, les temples d’Angkor occupent la place d’honneur, c’est sans compter les temples préangkoriens qui rayonnent ici au Royaume de Siam. Phrasat Hin Kao, Phrasat Phimai et tous les autres autours sont empreints de tranquillité par rapport à Angkor. Les écoles thaïlandaises consacrent beaucoup de journées de voyage dans leur programme scolaire. Il est très fréquent de croiser des classes entières entrain de faire un devoir sur ces temples. A notre rencontre, tous s’inclinent et nous saluent avec respect : Sawadee Kap ! On n’est pas à Gonesse...

Avant de repartir de Phimai, je m’achète une amulette cylindrique en plomb qui se porte normalement à la ceinture et vous apporte la protection de Bouddha. A coté de moi, se trouvent deux moines, et plutôt que de faire un simple achat je me le fait donner et "bénir" par ceux-là, moi à genou sur le trottoir, personne ne s’en étonne... Nous voici protégés. Il existe ainsi plein de petits gestes du quotidien, destinés à demander la protection ou la réalisation d’un vÅ“u. Au croisement des routes, on achète à une vendeuse, une couronne de jasmin (50cents d’euros) que l’on met sur le rétroviseur, c’est un geste quotidien et protecteur. C’est simple, beau et ca sent bon. Il y a quelques jours, à Bangkok, en partant le matin, je notai que la couronne était flétrie par la chaleur. "On verra plus tard" pensais-je... Une heure plus tard je reculai dans un parking quand une branche a littéralement empalé Bucéphale. Ca marche alors ?

Le triangle d’émeraude.

 La Thaïlande a des triangles partout. L’émeraude c’est celui qui est coincé entre Laos Cambodge et Thaïlande.

Là une vue a couper le souffle vous récompense d’un parcours un peu "Camel Trophy". La piste étroite est coupée de trois ponts fragiles que nous devrons éviter car trop fragiles.

Heureusement, la rivière est presque à sec, mais les rives sont hautes, je pose littéralement Bucéphale sur le cul et explose les deux feux de signalisation. Au détour d’un virage, l’équipe de la DDE locale est entrain de refaire un énième pont.

Je leur offre la force de mon éléphant et Bucéphale se voit tirant les traverses... Tout cela se finit comme d’habitude autours d’une bouteille de Whiskey. On dort là enivrés, au milieu de la piste en pleine jungle. C’est simple et beau.

Le Mékong

 Les bords du Mékong rougeoient sous le soleil couchant, le Laos et Pakse sont de l’autre coté de la rive. Nous profitons de ces deux derniers jours Thaïlandais en prenant une chambre dans un petit "cottage" avec vue sur le Mékong. C’est simple et c’est beau.

Comme toujours en Thaïlande.

Les parcs nationaux.

 Un autre jour, en sortant du Laos depuis Vientiane, nous courons littéralement vers les hauteurs de Suan Hin Pha Ngam et Phu Kradueng. Ces deux parcs nationaux nous offrent avant tout la fraicheur des nuits (30° !). Dans le premier, je pars faire un trek comme à mon habitude, trace bien marquée, les sentiers qui se séparent, la trace s’estompe et disparait derrière quelques feuilles géantes. Je suis dans une ambiance de roches et de lianes.


 Dix minutes plus tard, évidement je ne trouve plus rien et me lance dans des escalades périlleuses, encombré de mon matériel photo. Je crois distinguer le passage, mais ce n’est qu’illusion. En une heure, je suis liquéfié et j’ai asséché ma réserve d’eau. Je rebrousse mon chemin et débouche sur la trace perdue, en seulement 20 minutes... N’aurais-pas tourné en rond ???

 A Phu Kradueng, c’était très simple, le chemin est large et bien marqué, car très emprunté. Mais ? Mais c’est à peu près huit cent mètres de dénivelé, et 4 heures de marche, non ! de marches avec un S comme dans millier (de marches !) Hélène y laissera sa bonne humeur et crachera son rhume sans même s’en défaire. On fait quand même des trucs bizarres en voyage. Quatre heures à suer et peiner pour aller dormir au frais en bungalow. Je crois que dans les dix jours qui ont suivis, on n’a pas fait dix pas autours du camion... Les mollets !

Chiang Rai.

 Une pause s’impose, Chiang Rai nous offre les bords d’une rivière et les avantages d’une ville. Internet et bières fraiches. On en retient surtout son magnifique musée.

Nous nous écartons encore des circuits organisés et gràce au site de Mr Bottu, [1] nous découvrons à CHIANG KHAM un temple en teck, tuiles comprises, de toute beauté : Wat Nan Taran dans le plus pur style birman. C’est vraiment une exception de toute beauté. Cerise sur le gateau, le moine ici nous montre quelques détails et nous remet une brochure... en français ! Il faut comprendre qu’en Thaïlande le ciment est roi et que tous les temples (enfin la marorité) ne sont que très récents.

La route le long du Laos est magnifique et neuve. D’ailleurs pour ceux qui on quelques craintes à rouler au Laos vu l’état des pistes, restez de ce coté en Thaïlande, c’est tellement confortable. Bon encore une petite grimpette : le Phu Chi Fa (Po Wiang Khaen) ou nous resterons deux jours et on passe à d’autres aventures...

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Notes

[1] spécialiste de la Thaïlande en Français, http://bottu.org/chiang-kham1_ndx.htm

 
 

 

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