Le long de l’océan indien.

Le nouveau visas d’un mois au Sultanat d’Oman nous permet d’envisager tranquillement la remonté vers Muscat

samedi 14 mars 2009


Le nouveau visas d’un mois au Sultanat d’Oman nous permet d’envisager tranquillement la remonté vers Muscat le long de l’océan indien et d’aller visiter l’ile de Masirah entre autre.

Une petite semaine tout d’abord à Salalah pour en profiter au maximum. C’est en effet un endroit de séjour idéal. La ville moderne est bordée d’immenses plages de sable blanc et palmiers magnifiques. Un jour nous avons la chance et le privilège de visiter le Haras de la cavalerie Royale du Sultan Qabos. Hélène est dans son élément et heureuse même si l’anglais d’Ian la met en difficulté. Le soir il y a le Brownie’s café ou Tony le patron nous accueille en français avec toute la bonne humeur du Libanais qu’il est. Nous partageons ses projets de Beach-bar, mais pas ici à Oman ! Aucun Omanais en effet ne se baigne et l’alcool y est bien-sûr interdit. Le seul fun d’une plage est pour eux d’y rouler avec leur gros V6 Toyota 4X4 au mépris des promeneurs, a fond.

Aux environs, il ne faut pas louper le site de Khor Rohri, un lagon bourré d’oiseaux, et une plage de 200m bordée de deux falaises de calcaire. Du matin au soir le soleil joue avec tout cela et colorie des paysages de rêve. Je me régale des heures durant à nager dans ce paradis des poissons, pendant que les dauphins sautent au large. Pêche et chasse sous-marine sont strictement interdites, c’est un site classé Unesco. C’est là que nous retrouvons Gerd et Edelgard, un couple d’allemand voyageant depuis six mois avec Mercedes. Soirée arrosée puisqu’ils n’ont pas bu d’alcool depuis plusieurs mois, et nous avons encore du Rhum et des langoustes...

Au delà de Mirbat à 100 km à l’est de Salalah, la cote devient rocheuse et j’en fais mon terrain de chasse sous marine pendant les cinq jours que nous passons sur ce spot, l’ambiance nous rappelle la Bretagne.

On se fouette un peu pour décoller de là, car l’ile de Masirah est encore à plus de 500km. Trajet bien long et ennuyeux, à l’exception de deux très riches spots ornithologiques. Pour finir on arrive au port, le ferry vient de larguer les amarres... C’était celui qu’il fallait prendre pour admirer le coucher de soleil sur la côte. Ambiance quand même puisque nous faisons la traversée d’une heure de nuit sous les étoiles et avec les lumières de la côte.

Les jours suivants, on découvre au fil de trois spots, une ile pas très passionnante, beaucoup de brouillard et énormément de vent. Malgré les pécheurs de Ras Abus Rasas N 20° 10, E 58 ° 38 qui nous offrent du poisson, l’isolement et le vent ont raison de notre moral. On range tout et en deux jours nous sommes de retour à Muscat, et Hélène à Paris.

Bucéphale a au compteur 30 000 kms de voyage, en deux ans et demi, le quart de notre projet de vie. Nous l’avons fait ensemble. La suite sera une autre aventure.

Marc et Hélène à bords de Bucephale.

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